FAQ

L’hydraulique a pour objet l’étude des propriétés mécaniques des liquides et des fluides.

Une centrale hydraulique permet la génération, le contrôle et la transmission de puissance par l’utilisation de liquides dit incompressibles comme l’huile. Une centrale hydroélectrique produit de l’électricité à partir d’une chute d’eau. Celle-ci entraine une turbine qui entraîne elle-même un alternateur qui crée un courant électrique.

Une centrale hydraulique est un générateur de débit. Elle alimente un récepteur qui va transformer l’énergie hydraulique en énergie mécanique de translation ou de rotation. Cette transmission de puissance est très utilisée dans l’industrie car elle permet de transmettre des puissances élevées dans un encombrement réduit.

Un schéma hydraulique est la représentation d’un circuit hydraulique à l’aide de symboles normalisés. Il permet d’en comprendre le fonctionnement tout en apportant les informations utiles telles que la capacité du réservoir, le débit de la pompe, la puissance du moteur, les réglages de pression, la capacité et le gonflage des accumulateurs, ainsi que les dimensions des vérins

Il existe deux catégories de fluides hydrauliques : les fluides hydrauliques minéraux ou les fluides hydrauliques synthétiques (qui servent pour des conditions d’utilisations difficiles telles que températures extrêmes par exemple).
Dans ces deux catégories, il existe des huiles de type HM (indice de viscosité moyen) qui seront choisies pour le travail en intérieur et les huiles de type HV (indice de viscosité élevé)qui permettront de travailler en extérieur.
Il existe des huiles biodégradables qui répondent aux exigences environnementales. Le choix de la viscosité se fait en fonction de l’utilisation :
– ISO VG 46 (en atelier, machine outils, automatismes)
– ISO VG 32-22 (extérieur, par grands froids, travail intermittent)
– ISO VG 68 (par température exceptionnellement élevée)

Un circuit hydraulique se compose de : 
– un réservoir d’huile et de ses accessoires (niveau, porte de visite, filtre dessiccateur, thermoplongeur)
– un groupe moto-pompe
– un ensemble de distributeurs (à tiroirs ou à clapets)
– des composants de limitation ou de régulation du débit et de la pression
– un système de filtration (crépine, filtre de pression, filtre de retour, filtre de remplissage)
– des accessoires de mesure (sonde de niveau, sonde de température, pressostat, compteur de particules)
– éventuellement un système de refroidissement (échangeur à air/huile ou à eau)
– un ou plusieurs récepteurs (vérins hydrauliques, moteur hydraulique)

Plusieurs vérifications sont à faire : 
– contrôle du niveau d’huile
– contrôle d’état et de la qualité de l’huile
– contrôle des fuites
– contrôle de la température de fonctionnement
– contrôle de l’état des filtres à l’aide des indicateurs de colmatage
– vérification de la pression de gonflage de l’accumulateur

Une défaillance de la pompe peut venir de :
 
Cavitation de la pompe (débit d’huile insuffisant à l’orifice d’entrée de la pompe) :
– filtre encrassé
– viscosité trop élevée du fluide ou température de fonctionnement trop basse
– vitesse de rotation excessive

Aspiration d’air :
– niveau d’huile trop bas
– raccordement non étanche sur le tuyau d’aspiration
– joint de sortie d’arbre endommagé
– aération du fluide

Problème mécanique :
– pompe usée ou roulement défectueux
– mauvais alignement de l’arbre

Pour que la centrale hydraulique soit mise en service, il faut :
– remplir le réservoir d’huile jusqu’au niveau visuel maxi à l’aide d’un groupe de remplissage et filtration
– faire tourner le moteur électrique par impulsion pour vérifier si le sens de rotation est correct
– laisser tourner la pompe quelques minutes sans pression
– contrôler la propreté et l’étanchéité de l’ensemble de l’installation
– procéder au contrôle de tous les mouvements des récepteurs
– purger le circuit
– contrôler les pressions
– contrôler les vitesses et mouvements des récepteurs
– contrôler la température de l’huile qui doit rester inférieur à 65°C.

L’entretien d’une centrale hydraulique comporte :
– contrôle du niveau d’huile dans le réservoir
– vérification de la propreté de l’huile et si nécessaire la filtrer
– après 500 heures de fonctionnement, changement les cartouches de filtres et la crépine d’aspiration si la centrale en est équipée
– changement de l’huile une fois par an ou plus, suivant le risque de pollution (procéder au rinçage du réservoir)
– dans les ambiances poussiéreuses, vérification de l’état de propreté du reniflard du réservoir (bouchon de remplissage ou reniflard à air)
et les changer si nécessaire
– vérification de l’étanchéité de l’ensemble de l’installation

La surchauffe du groupe hydraulique est provoquée par :
– un échangeur bouché
– un moteur d’entraînement en panne sur un échangeur huile/air
– un dysfonctionnement du thermostat
– une arrivée d’eau coupée sur un échangeur huile/eau
– un fonctionnement permanent de la soupape de sûreté dû à un calage sans charge ou à une viscosité d’huile trop élevée
– une charge excessive
– une trop faible quantité d’huile dans le réservoir 

Deux causes principales peuvent survenir lors d’une faible pression dans le circuit hydraulique :

Pression insuffisante :
– impuretés dans le fluide
– mauvais fonctionnement de la soupape de sûreté ou tarage trop bas
– impuretés tendant à maintenir la soupape de sûreté partiellement ouverte
– pompe, moteur ou vérin détérioré
– accumulateur défectueux ou sous-gonflé

Aucune pression :
– niveau d’huile trop bas
– mauvais sens de rotation de la pompe
– pompe non entraînée ou arbre de pompe cassé
– soupape de sûreté bloquée, ouverte ou by-pass bloqué
– débit total de la pompe passant par une soupape ou un récepteur défectueux
– fuite externe

Si vous avez encore des questions sans réponses, n’hésitez pas à nous contactez.

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